Quelques conseils pour photographier une course à pied Quel objectif à emporter : QUELLE FOCALE
Grand angle : des scènes générales (comme un départ ou une arrivée) avec le public. Zoom (70.200mm) : détacher le coureur de son environnement, et de l’avoir plein cadre
Quels réglages ?
Le facteur principal : la vitesse. L’objectif : photographier le coureur dans l’effort en figeant le mouvement. Contrôler la vitesse en se mettant priorité ouverture. Pourquoi ? Pour maîtriser la profondeur de champ tout en conservant une vitesse suffisamment rapide pour figer l’action, En utilisant l’ouverture la plus grande (disons f/2.8, ou bien même f/5.6), l’appareil va vous proposer la vitesse la plus rapide qu’il peut utiliser pour correctement exposer la scène et de détacher votre sujet de son arrière-plan. Pour photographier un coureur en pleine action, une vitesse d’obturation située entre
1/250e de seconde et 1/500e de seconde est conseillée, Si cette vitesse n’est pas assez élevée : augmenter la valeur ISO
Rafale ou pas rafale ?
La rafale vous permet d’augmenter vos chances d’avoir une photo réussie. De l’autre, elle risque de vous faire passer un temps fou en post-traitement. Préférer la prise de vue unique à la rafale car elle nécessite un travail plus important lors du déclenchement pour trouver le bon moment.
Le cadrage et idées :
Selon la situation : cadre large pour avoir une vue d’ensemble ou cadre serré pour isoler un coureur. Essayez au maximum de conserver tous les membres du coureur, notamment les pieds. Quelques règles importantes : photographier le coureur de face ou de trois quart, mais pas de côté. (Zones comme le haut d’une côte, la sortie d’un virage ou le bout d’une ligne droite)
L’échauffement Avant la ligne de départ, vers la ligne de départ, moment de l’échauffement. Photographier l’ambiance générale,
La ligne de départ Réunis derrière la ligne de départ, le coup de feu marquant le début de la course, quelques photos de la foule sont à faire
Le départ moment le plus dense de la course
Les ravitaillements les coureurs ralentissent un peu pour attraper un verre d’eau Le sprint final vous pourrez obtenir des portraits guerriers (ou fatigués).
La ligne d’arrivée soulagement et le relâchement : la course est finie. L’intimité entre les coureurs se crée, on discute, on se ravitaille et on récupère sa médaille. Un moment complice à immortaliser
Le podium : remise des coupes ou des médailles aux vainqueurs de la course n’est sûrement pas le moment le plus intéressant à photographier, mais profitez-en pour vous attarder sur des détails.
N’oubliez pas ce qu’il se passe à côté de la course nombreux badauds observent les coureurs. Pourquoi ne pas retourner l’objectif sur ces derniers ? Et lorsque la course est terminée, cela ne veut pas dire que les photos sont terminées
